JOGGING D'ECRITURE :  grille de suivi (3)

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JOGGING D'ECRITURE : bilan après 3 semaines (2)

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Expérimentation de mai-juin 2013.

Le moment tant attendu est arrivé : mes ce2 ont enfin pu tester l'ENT. 

Je commence donc ma journée du lundi en leur présentant l'ENT depuis le TBI. Je leur explique qu'il s'agit d'une application qui va regrouper en un seul endroit tout ce dont ils ont besoin pour mieux apprendre à l'école. Ils pourront l'utiliser en classe mais aussi à la maison.

 Je note au tableau l'URL du site, qu'ils vont devoir entrer dans les ordinateurs de classe. Je leur donne leur identifiant et leur mot de passe, en leur expliquant qu'il va falloir en changer dès la première connexion : à eux d'en trouver un qu'ils pourront mémoriser et entrer facilement par la suite. (j'avais préparé un mot de passe simplifié pour eux, du type Prenom45, et activé l'option du changement obligatoire dès la 1ère connexion).

Puis c'est la découverte du tableau de bord, du sondage de la vidéo, de l'exercice sur les accents...

Quelques semaines plus tard...

Après quelques semaines d'utilisation, qu'en ont-ils pensé au final ? Je leur ai posé la question, voici quelques éléments de réponses.

La plupart "aime bien", "trouve ça bien", atteste que "c'est trop bien" ou "très bien". Un élève "adore" et un autre déclare que "c'est pas mal".

Bref, c'est un succès.

Mais qu'est-ce qui leur plaît ?

Les élèves déclarent que "ça leur apprend des choses" et que "ça aide" parce qu'ils y trouvent "des exercices de français, de mathématiques".

 "Je pense que ça m'aide dans mon travail car on repasse quand on a faux, sur le cahier on ne peut pas le refaire".

Les exercices mis en ligne servent à s'entraîner, ils peuvent être effectués autant de fois que l'élève le souhaite. Cela permet de mieux prendre en compte l'hétérogénité de la classe en renvoyant chaque élève vers la notion qu'il ne maîtrise pas encore.

"Le maître met des vidéos d'anglais" ; Un autre les apprécie car "on les regarde tous ensemble"."il y a aussi la vidéo de la danse de la kermesse ". 

En effet, elles sont projetés au TBI alors qu'habituellement les élèves sont assis chacun devant un ordinateur. 

Les élèves  peuvent aussi visionner des vidéos en mathématiques ou en français. J'utilise pour cela l'excellent site Expliquemoiencore.com. 

L'intégration d'une vidéo est très facile. Il suffit de copier/coller le code fourni pour avoir un lecteur intégré sur le tableau de Bord du cours.

Un élève aime pouvoir "écouter" un enregistrement audio, un autre apprécie l'eportfolio car "on peut écrire des choses puis les enregistrer et les lire". "Il y a aussi la photo du permis-piéton".

Le texte, l'image, la vidéo, le son, c'est la multiplicité des supports disponibles qu'apprécient les enfants.

La messagerie, introduite quelques temps après la présentation, remporte le plus de succès : "je peux chatter avec mes amis, c'est cool" ; "c'est mon premier site où je peux envoyer des messages" ; "j'aime les messages car je peux parler avec mes amis"... 

à suivre 

Dernière mise à jour le 13 octobre 2013.

Une application pour s'entraîner à écrire des mots.

C'est quoi donc ?

C'est sur le site Des outils pour la Classe que l'on peut trouver l'application Entraînement orthographique.

Celle-ci, s'inspire de l'article de M. Barrios parut dans Le Nouvel éducateur.

Comme le petit lapin qui ouvre les yeux, l'élève regarde un mot/une phrase qu'il doit recopier sur l'ordinateur. Puis, le lapin ferme les yeux : le modèle disparaît, l'élève doit à nouveau écrire ce même mot sans erreur. L'opération se répète jusqu'à épuisement de la liste préalablement enregistrée par l'enseignant ; le tout étant chronométré.

Comment ça marche pour l'enseignant ?
 

Après un enregistrement par courriel, on accède à un profil "enseignant" qui permet de créer des profils "élève" et d'enregistrer des mots/phrases ou ce que l'on veut pour chacun d'entre eux.

Dans un premier temps, je vais proposer à mes élèves de s'entraîner pour l'autodictée du vendredi. J'ai donc enregistré une série de mots (exo1) qui correspond à la difficulté étudiée (ici le son "s" avec la lettre c ou ç), puis le texte de la dictée en 2 exercices : exo2 et exo3. Mais on peut imaginer toutes les séries de mots ou de groupes nominaux/phrases que l'on veut.

Pour accéder, les élèves utiliseront les codes suivants : 

lpamphile ; exo1 ; exo1

lpamphile ; exo2 ; exo2

 lpamphile ; exo3 ; exo3

Tous vont donc travailler les mêmes exercices dans un premier temps. Mais il semble très facile de créer des séries adaptées aux différents élèves qu'on peut avoir en classe.

Quand ?

Je vais instaurer 5 minutes d'entraînement le matin en arrivant en classe. Cela permettra de lancer les ordinateurs et de se mettre au travail immédiatement. Étrangement, les élèves sont toujours très rapidement en action quand on leur dit qu'ils peuvent aller sur un ordi  Puis, le jeudi, la veille de l'autodictée, dictée sur le cahier pour vérifier où chacun en est de cet apprentisage.

Et après ?

Pour la suite, on peut imaginer la personnalisation du système en remplacement des post-it de M. Barrios. L'enseignant entre au fur et à mesure des corrections (cahiers, classeurs,...) , les mots erronés de chacun de ses élèves. Ainsi, chacun accèdera à sa liste personnalisée.

Cela nécessite toutefois d'avoir du matériel adapté afin de ne pas perdre de temps dans l'enregistrement de ces listes par élève. Il faut donc un ordinateur connecté au Net au moment des corrections. Une version papier à recopier ensuite est jouable mais certainement beaucoup plus chronophage.  

De plus, il faut bien entendu que les élèves puissent accéder à leur compte. 

Les limites de l'outil

- Une seule liste par élève (on pourrait contourner en créant des listes numérotées par élève Jean1 ; Jean2...)

- la (mé)connaissance du clavier par les élèves qui perturbe un peu

- le manque de précisions pour l'enseignant dans les erreurs commises par chaque élève

Mise à jour du 04 septembre 2013 

Evolutions dans le fonctionnement :

- ajout de comptes individuels : chaque élève a ses propres mots à travailler

- impression des listes au format papier : cela permet aux élèves non connectés de travailler leurs mots à la maison et de faire les évaluations en classe

- mise en place d'une évaluation des mots personnels : avec un fonctionnement en 3 groupes, le 1er révise sur les ordinateurs de la classe, le second dicte les mots au 3è groupes qui écrit sur son cahier du jour. Puis, on tourne.

Afin de mieux gérer les listes de mots, cette année je vais fonctionner avec 2 comptes :

- le compte lpamphile : c'est le compte de la classe. Il comporte la liste des élèves de la classe. Pour chacun d'entre eux, j'entre les mots qu'il ne sait pas écrire au fur et à mesure de mes relevés quotidiens. On y retrouve certains mots de la dictée du lundi 

- un nouveau compte dictées : il contient les mots à apprendre pour chacune des dictées de l'année. L'élève sélectionne le numéro de la dictée qu'il veut travailler, il en a les mots. Cela peut être redondant avec le compte personnel de l'élève, mais ça permet aussi de bien visualiser les mots spécifiques à la dictée, généralement en rapport avec l'écriture d'un son.

Avec 2 comptes, l'impression des listes au format pdf est simplifiée.

Il me reste à régler le problème de l'endroit où les élèves conservent les listes au format papier. L'an dernier, c'était dans leur pochette cartonnée ce qui n'est pas trop satisfaisant, certains les perdent, d'autres les mélangent. Les coller dans le cahier de français ? C'est un grand cahier, lourd, pas pratique à transporter pour les travailler.

Reste l'option agenda : en collant la liste de la semaine sur la page du samedi, l'élève aura sa liste à disposition.

Mise à jour du 12 septembre 2013

Attention, en début d'année, il ne faut pas mettre trop de mots dans la liste. Il vaut mieux la renouveler plus souvent. Pour la plupart, 5 mots devraient suffire (alors que j'étais parti sur l'idée d'une dizaine par élève, en me basant sur le fait que ce sont les mots à apprendre en une semaine). On se heurte au problème de maîtrise du clavier qui accapare énormément.

Aujourd'hui, 14 élèves sur 26 n'ont pu aller au bout de leur liste de mots qui comptent en moyenne 7/8 mots.

En ce qui concerne la version papier, j'ai finalement opté pour un petit cahier spécifique : les élèves y collent leurs mots imprimés directement à partir du pdf de l'application, une fois par semaine.

Mise à jour du 13 octobre 2013

Je fonctionne maintenant avec 3 groupes : le groupe 1 a 5 mots au maximum à travailler ; le groupe 2 en a 7 et enfin le groupe 3 en a 10.